dimanche 26 septembre 2010

Nara c'est pas si plat que ça !

S'il y a bien une chose que je n'envie pas aux Japonais, c'est leur tourisme de masse...

Et s'il ne se suffisait guere,
il y a son petit frère,
tourisme de masse scolaire.


Ils déferlent par cars entier,  précédés par leurs guides attitrés,
Tous de mégaphones attifés.
Et ça défile.


Les explications les plus courtes sont apparemment les meilleure, et accompagner les élèves a l’intérieur des bâtiments semble superflu.
Et ça piaille.

Mais comme nous le conseille le Lonely planet, on fait abstraction.
On commence d'ailleurs un peu hors de Nara, par le premier temple au Japon a avoir ete inscrit au patrimoine mondial (rien que ça ...)


Réprimandée, Laurence range son carnet ... Photos et dessins interdits dans l'enceinte des bâtiments ... Vous allez devoir nous croire sur parole comme disait la chanteuse.
Les bouddhas sont nombreux et sublimes, noms et formes se mélangent, époques et influences défilent, d'un regard a l'autre on voyage a travers les Indes.

Pavillon des songes, on se prend a rêver.


Retour vers Nara.
Minshuku et rizières, on s'approche doucement.
Dix mètres parcourus en dehors du circuit suffisent a retrouver une solitude absolue ...
Glace au thé vert ou marron chaud ?


Gare de Nara, loueur de velo.
Ca se corse.
Changement de vitesse.
La cote n'est pas si forte, mais nous ne sommes pas sur des velib' ...

Pagode, foret, temple, lac, tout semblait paisible.
Pourtant un petit je ne sais quoi au fond de moi commence a me serrer les tripes.
Je le savais.
Je les avaient bien senties.
Les créatures les plus sournoises de la création ont envahi les lieux.
Cette fois ci je ne me laisserai pas faire ! Mes erreurs passées ne se reproduiront pas ici.
Je prends immediatement l'ascendant.
Nous ne serons plus ennuyés par ces monstres aujourd'hui.


Bouddha géant - un des plus grands - mais pour faire abstraction comme ils disent les ecouteurs sont necessaires.
Contemplation bouddhiste sur fond de Jazz.
Paix, repos.

Il a pas l'air comme ca, mais il est haut comme un immeuble de trois etages ...
Plus loin dans la foret les groupes se raréfient. La courte marche depuis le parking et son dénivelé positif sont bénéfiques a notre solitude.

Un chemin bordes de lanternes conduit a un temple qui en est rempli.


Illumination.




Balade, foret, ruelles.
La journée tirant déjà sur la soirée, Kyoto nous rappelle.
C'est l'heure rêvée pour ce temple de soirée. Journee de lanternes ...


Découverte du sushi bar ultime.
Point de chef bonhomique ici, nos seules interfaces sont un écran tactile pour commander, et un TGV (Shinkansen nozomi pour les intimes) pour être livré.
Nous tentons toutes les experiences gustatives. Des pires aux meilleures (cf. le concours précédent) ...


Retour par les berges. Musique, jeunesse.
Les groupes pic nic et rigolent.

Il fait bon vivre a Kyoto par un doux soir d'été.
Nuit de septembre, 17 ans, on se laisse griser ... (qui trouvera la référence en premier ?)

1 commentaire:

  1. Que de belles photos ! Ma préférée : lanterne et ombres...
    Ici il pleut. Déjà l'automne ?
    Bises, Isa

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