mardi 26 octobre 2010

Pingyao



Après une douce nuit dans un premier train, nous nous entassons dans un petit tchoutchou avec une foule de vacanciers chinois survoltés !
Comment réussissent-ils a faire entrer tout ce monde la d'dans ???

Le plus intrigant reste la pseudo discipline chinoise en pareil cas.
En attendant le train, des petites files bien ordonnees se forment a divers endroits du quai. Puis, le train approche... C'est files deviennent alors des starting blocks . Le train s'arrête et soudain c'est la loi du plus fort qui prime !
Les petits malins passent leur sac par la fenetre dans l'espoir de réserver la place, les plus grands marchent sur les plus petits, les plus vieux crient sur les plus jeunes et  les pauvres lao wai ( étranger) que nous sommes attendent, médusés, que tout ce petit monde s'organise a l'intérieur.

Par chance, certains sont trop heureux de nous parler anglais alors le voyage s'annonce un peu plus agréable ! Notre air sympathique nous donne même  le droit de nous asseoir dans un wagon entièrement vide ! Esseulés, isolés, au ban de cette société a laquelle nous n'appartenons pas, snif... il nous suffit d'attendre le prochain arrêt pour renouer avec la frénésie chinoise !


Arrivés a Pingyao, rien n'est pour autant gagné... Il nous faut errer un certain temps dans ce dédale de ruelles poussiéreuses avant de rencontrer un chinois qui nous mène jusqu'à la pension d'un ami...
Ce dernier semble aussi aimable qu'une porte de prison ! Ils échangent des mots ou plutôt l'un crie sur l'autre qui lui nous sourit en nous disant "ok".
Bref, tout cela semble d'un compliiiiiquééé...
Curieusement, une fois la négociation faite, notre hôte se déride enfin et nous faisons la connaissance de ce p'tit bonhomme jovial !




Il tient absolument a nous faire la conversation ! Il nous demande nos ages puis nos prénoms et nous les traduit en chinois. C'est un moment fort sympathique ! Il me dit ''I love you'' et me prête sa veste de survêt' a paillettes toute neuve ! De quoi tomber en amour quoi :)



A partir de ce moment , nous nous plairons énormément dans cette petite pension très chaleureuse !



Et c'est avec un fond de tristesse que nous quitterons cet homme finalement adorable !



Pingyao c'est la ville des rencontres .
Nos déboires avec les trains ne pouvant s'achever qu'avec la fin des vacances chinoises, nous voici dans l'obligation de fréquenter plus que de raison la gare ferroviaire... Nancy et son anglais impeccable vole a notre secours !
Nous prendrons un avion au bout du compte...





On ne croirait pas comme ca, mais un fois le nez en l'air, on peut observer un ciel bien bleu au dessus de ce nuage de poussière qui englobe la région.




Comme souvent en Chine, nous convoitons les hauteurs ! Cela permet d'échapper aux diverses nuées chinoises , qu'elles soient humaines, de poussière, de fumée ou de brume.








Avec ses remparts des plus imposants et ses ruelles bordees de murs gris qui n'invitent pas a entrer, un soupçon de parano semble s'etre emparé de Pingyao ... Et pour cause, elle renfermait le centre economique le plus important de Chine a une epoque !Nombre de demeures etaient en fait des banques et les lingots d'or et d'argent etaient tres convoités.
C'est pourquoi de nombreuses ecoles d'arts martiaux se sont developpees dans la cité. Les maitres enseignaient ainsi leur art aux gardes du corps.

C'est amusant de jouer a kung fu panda ! Surtout qu'on en peut plus de tous ces chinois mégaphonisés qui nous crient dans les oreilles sans parler du ramdam ininterrompu de klaxons !


Alors qu'avec Laurence nous choisissons la zen attitude tachant de triompher de tout sentiment agressif, Celio décide de déverser toute sa hargne dès que l'occasion se présente !




Mettez-le sur une scène et la joie retrouvée ,il salue respectueusement l'Empire du Milieu.






A Pingyao, y a des boutiques, des magasins, des échoppes, des étals... Et dans les boutiques, les magasins, les échoppes, les étals, y a les mêmes  bracelets, , les mêmes cailloux, les mêmes chapeaux de cowboys, les mêmes chaussons fleuris, les mêmes serre-têtes ... partout, partout, partout !

Merci Celio d'avoir su réfréner nos pulsions consumériennes de gonzesses !




Parfois, on se réfugie dans le calme d'une ruelle sans touristes.





N'oublions pas que quelques jours auparavant c'était Fête Nationale.



Le lendemain, nous poursuivons la visite des bâtisses de la ville, petites ou grandes.



On ne sait pas bien de quoi il s'agit, mais on tient tout de meme a pratiquer certains rituels de la ville...
Apres avoir plongé les mains dans cette bassine, il suffit de les frotter sur les bords. Des petites gouttelettes se forment a la surface de l'eau et l'ensemble produit un son proche de celui du violoncelle. Etrange !







Dans un temple taoiste, les enfants font sonner les cloches. Et moi j'aimerais bien en faire autant avec ces cloches de moines arnaqueurs et menteurs !





Assommé par la cacophonie ambiante , Celio s'évertue a reunir son energie positive et retrouve une contenance dans la pratique du tir a l'arc.



Je ne vous mentais pas pour les chapeaux de cow boy !


















2 commentaires:

  1. Hello !
    C'est sympa Pingyao,
    Impressionnant célio au tir à l'arc…

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  2. claude et marie_jo31 octobre 2010 à 09:07

    ah le nez en l'air sur les toits de pingyao !!!

    le soleil, la lumière
    se seraient accordés,
    à tel point que le toit
    s'éprendrait de ses tuiles
    on parlerait d'un air
    du chant, d'une chanson
    ou le silence aurait
    posé ses fondations.(Guillevic) bisous

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