Lorsque nous arrivons a Dali, Célio et Doudou me demandent si ca me tente de dormir dans une tente !!! Je ne sais pas pourquoi mais cette idée ne m'enchante guère... Au Japon, j'avais souffert de la chaleur et les araignées qui envahissaient l'arbre au-dessus de ma tente avaient considérablement perturbé mon sommeil. Alors recommencer l'expérience dans le froid et l'humidité... non merci, d'autant plus que les araignées chinoises sont d'une taille supérieure !
Mais, ils ont tout de meme un argument de poids : les tentes sont installées dans une chambre. Ouf !! Une fois installés, nous nous précipitons dans la ville, a la recherche d'une petite gargote aux délicieuses brioches... Le flair de Doudou est en alerte... rapide comme l'éclair, elle nous guide au travers des rues... sans aucune difficulté, elle reconnait le lieu et nous nous précipitons a l'intérieur... un vrai délice !!!
Le lendemain nous prévoyons d'explorer les alentours de l'immense lac proche de la ville. Cette fois-ci, armés de VTT, tout devrait rouler ! Nous avons fait plusieurs fois du vélo en Chine. Le VTT est idéal pour résister aux routes caillouteuses, pentues et cabossées. On a pourtant remarqué que les chinois et les chinoises ne les utilisent absolument pas, ce sont des vélos pour les touristes. En fait, ils utilisent des vélos sans vitesse. Meme les guides qui font chaque jour des circuits identiques ne louent pas de VTT. Et les circuits ne sont pas de tout repos !!! |
Durant plusieurs heures, nous traversons successivement des petits villages puis des rizières et des potagers. Dans les villages, nous croisons essentiellement des personnes agées qui s'occupent de leurs petits enfants et des écoliers.
Les enfants ont des réactions différentes, tout dépend s'ils sont habitués ou non a voir des occidentaux. Ils sont très amusants : - Il y a ceux qui nous crient des "HELLO !" (En fait, ils disent plutot "Allo" qu'Hello !) et nous font de grands coucous. - Il y a ceux qui ne nous regardent et ne nous saluent qu'une fois qu'ils nous ont dépassé. - Il y a ceux qui se cachent pour nous observer. Il suffit qu'on leur fasse de grands coucous pour voir apparaitre des sourires sur leur visage et voir leur main s'agiter. - Et puis, il y a ceux qui n'ont jamais vu d'occidentaux! C'était le cas de ce petit garcon que nous avons effrayé dans un des villages... Quand il a vu Célio, tout barbu, pédalant comme un fou, il a été comme foudroyé sur place !!! Puis Doudou et moi sommes passées devant lui.. s'en était trop pour lui... il s'est mis a hurler a n'en plus finir... nous l'avons vraiment terrorisé !!! |
à vélo
RépondreSupprimerpleins de bobos
je retrouve en titubant
mes souvenirs d enfant
heureusement je ris
en mangeant du riz...
petit poème bisous marie josé